N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2010-11-13

à la réaction

« La folie actuelle », oui, ou les prémices de l'avenir, ma chère. Balbutiantes ou maladroites. Mais l'humanité déroule son destin, dont on n'est guère que grains. Et pas plus que d'où elle vient on ne sait vraiment où elle va, quel est-il, ce destin. (J'entends « destin » au sens cosmo-logique plus que programmatique.) S'en faire une idée et juger tout en fonction, c'est ce qu'on appelle la morale : à défaut de connaître l'origine de cette humanité on délire volontiers sur sa fin, sinon son sens – qu'on prend alors pour une direction, à tenir. Voilà le lieu, l'enjeu de la morale. Et c'est n'y pas comprendre grand chose, en fait... à la grande chose – que j'appelle la cosmo-logique. Précisément, même, moins on comprend, plus on moralise, disait deleuze, qui comprenait manifestement beaucoup de choses. Bref, le monde et l'Homme tels qu'on les connaît ou croit les connaître ne sont que passage et métamorphose, avec tout le reste. Donc, au moins, l'Homme actuel n'a « rien de définitif », il n'est qu'un pont. Un pont entre les ponts. Tout est devenir. Le reste n'est que Morale.
(O.K.)

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