Du crépuscule c'est pas l'horaire mais la lumière! qui me déchante. Cet orangé dégueulasse, rouquin, cette agonie du jaune. Jaune étant ma couleur préférée, comme le soleil. (Comprendre aussi à cet égard mon immémorial penchant pour les filles blondes, solaires, et le contraire pour les rouquines, crépusculaires – que je distingue des simples rousses. Peut-être.) En tout cas voilà. Et le crépuscule n'est pas la nuit, donc. Question lumière : rien à voir. La nuit est mon autre couleur préférée, le noir. À la nuit mon rythme s'apaise, ralentit, s'approfondit, je m'appartiens mieux. La journée me rend troublé, limite affolé, comme un insecte par la lumière électrique ; tandis qu'avec la nuit s'installe ma vitesse de croisière, le calme pour faire ; légèrement hors du monde, du mondain, et plus ou mieux au coeur du mien.
(O.K.)
La nuit, tu percevais moins l’écoulement du temps. Les devoirs urbains étaient repoussés au lendemain. Aucun acte social ne pouvait être entrepris, rien ne te distrayait plus de toi-même. Tu devenais contemplatif sans culpabilité, et sans autre limite que ta fatigue.
(E.L. – merci à S.)
Le jour m’éblouit.
Le soir m’apaise.
La nuit m’enveloppe.
(E.L. – merci à S.)
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