... il faut comprendre (... peut-être parce que j'ai au moins 10 ans de plus de casse-tête dans les pattes ?) que j'aborde ou saisis maintenant les choses par le fond. Disons dans les grandes lignes, de fond, qui tirent « toutes » les ficelles. Et où tout est archimélange. Non pas seulement « porosité », comme tu dis volontiers, mais archimélange. À force de creuser, et pourvu qu'on ait assez de génie philosophique ou de connerie (de suffisance) peut-être, on finit par accéder aux quelques grandes lignes sous les petites tous azimuts du grand casse-tête. Les grandes lignes qui commandent les petites qu'on peut dès lors traiter par le peu de considération qu'elles méritent dans le débat, puisqu'elles ne sont disons que l'écorce des vagues dont on croit saisir « l'âme », de fond. Ce passage ou traitement par le dessous te semble peut-être, à toi, comme à d'autres en tout cas, un passage ou traitement par le dessus, d'inconsidération ou de désinvolture, alors que... et...
... et justement...
Bref, ici maintenant otto, avec ses moyens détournés, indirects, décalés, suggestifs, pour dire la suite :
(o.K.)
Une façon dont mon livre laisse la philosophie de l'art là où elle était consiste à dépasser certains problèmes dont la philosophie traditionnelle de l'art pensait qu'ils étaient les plus importants, tels que la nature et les critères de la beauté.
(Nelson Goodman)
[Les positions de Nelson Goodman] s'expriment aussi dans un certain nombre de silences ou d'indifférences qu'il n'a apparemment jamais désiré rompre, probablement pas sans raisons. Cette attitude d'apparence négative, cette réserve, incompréhensible pour certains n'est pas secondaire ; on pourra tenter d'en faire une question de tempérament, inévitablement contingente, une manifestation de scepticisme, voire de désinvolture. Les questions que Goodman a laissées de côté (en particulier les questions d'évaluation et les questions proprement métaphysiques), il ne les a toutefois pas réservées à d'autres, pour parer au plus pressé, par manque de goût ou pour quelque autre raison. Ses réticences expriment davantage des adieux sans regrets, n'exigeant en tant que tel aucun commentaire, ou une façon de se situer ailleurs, à égale distance des thèses ou des questions qui nous tiennent ordinairement captifs.
(J.-P.C. & R.P.)
... et justement...
Bref, ici maintenant otto, avec ses moyens détournés, indirects, décalés, suggestifs, pour dire la suite :
(o.K.)
Une façon dont mon livre laisse la philosophie de l'art là où elle était consiste à dépasser certains problèmes dont la philosophie traditionnelle de l'art pensait qu'ils étaient les plus importants, tels que la nature et les critères de la beauté.
(Nelson Goodman)
[Les positions de Nelson Goodman] s'expriment aussi dans un certain nombre de silences ou d'indifférences qu'il n'a apparemment jamais désiré rompre, probablement pas sans raisons. Cette attitude d'apparence négative, cette réserve, incompréhensible pour certains n'est pas secondaire ; on pourra tenter d'en faire une question de tempérament, inévitablement contingente, une manifestation de scepticisme, voire de désinvolture. Les questions que Goodman a laissées de côté (en particulier les questions d'évaluation et les questions proprement métaphysiques), il ne les a toutefois pas réservées à d'autres, pour parer au plus pressé, par manque de goût ou pour quelque autre raison. Ses réticences expriment davantage des adieux sans regrets, n'exigeant en tant que tel aucun commentaire, ou une façon de se situer ailleurs, à égale distance des thèses ou des questions qui nous tiennent ordinairement captifs.
(J.-P.C. & R.P.)
Quelques-uns font grand cas de qui importe peu, et n'en font guère de ce qui importe beaucoup, parce qu'ils prennent tout à rebours. Plusieurs, faute de sentiment, ne sentent pas leur mal. (…) Le sage fait réflexion à tout, mais non pas également. Car il creuse où il y a du fond, et quelquefois il pense qu'il y en a encore plus qu'il ne pense (…).
RépondreSupprimer(B.Graciàn)